vendredi 5 juin 2015

Les coiffeurs et nous.




Parce que cette relation amour/haine doit cesser.


_____ Je poste assez rarement sur ce blog au final, mais j'en ai pas forcément l'envie ou le besoin mais aujourd'hui, je reviens vous parler coiffeur. Je vous avais déjà partager mon expérience d'un salon de coiffure quelques articles plus tôt, mais aujourd'hui je voulais mettre un point d'honneur à vous dire qu'il serait grand temps de se réconcilier avec nos coiffeurs et d'arrêter de les considérer comme des débroussailleurs et des destructeurs de tignasses. 
_____ Des mauvaises expériences avec les coiffeurs, j'en ai déjà eu. Des mauvais coiffeurs, ça existe. Tout comme existe des mauvais profs, des mauvais mécanos, des mauvais médecins, des mauvais avocats... Bref. Dans tout métier, il y a des personnes douées pour ce métier et d'autres non. Mais, je vois souvent les gens dire qu'ils ne sont jamais satisfait, que les coiffeurs coupent trop... A croire qu'il n'existe pas de bons professionnels dans ce corps de métier. Mais j'aurais une question à poser à ces gens-là : Êtes vous sur de bien vous exprimer et bien vous faire comprendre? Car trop souvent on entends dire "je voulais qu'il coupe 2/3cm et il en a couper 15!!" par une personne qui juste avant avait tout simplement demander à ce qu'on coupe "tout ce qui est abîmer" en pensant qu'elle n'avait, il faut croire, que 2/3cm d'abîmer et non pas 15 comme l'aura estimer le coiffeur en manipulant la chevelure de sa cliente. 
_____ Attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas d'excité du ciseau qui vont prendre votre tête pour un parc de jeu et se lâcher en coupant ce qui leur chante et colorant comme ils leur plait. Mais qu'il est aussi très facile de ne pas forcément se faire bien comprendre. Aujourd'hui, j'ai décidé sur un coup de tête d'aller couper une bonne longueur. Je suis tombée sur une coiffeuse très attentive qui au moindre centimètre coupé me demandait si la longueur me convenait, me montrait dans le miroir. Je ne vous cache pas que quelques heures après avec le recul j'ai l'impression qu'à force de me poser la question au final on a presque pas assez couper mais tout ça pour dire que des gens prenant en compte nos désirs et nos demandent ça existe. Et pourtant, je n'ai pas payé une formule pour mon shampoing+soin+coupe puisque j'ai été chez Tchip, enseigne où je n'ai au final jamais été déçue de ce qui m'a été fait. 
_____ A contrario, j'ai été y a quelques mois dans un salon où j'ai déboursé près de 100€ et où je ne suis pas sortie satisfaite car ma demande a été mal écoutée et mal retranscrite. Avec le recul, je me suis dis que je m'étais surement mal exprimée sur ce que je voulais, que j'avais pas réussit à faire comprendre à la coiffeuse ce que je voulais exactement. Et en y réfléchissant, j'ai constaté qu'effectivement ma demande n'était pas claire. Au final, cela m'a fait réfléchir sur une chose : Sommes nous assez équivoque dans nos demandes lorsqu'on va chez le coiffeur? Je ne pense pas. Je ne dis pas qu'on a tous un avis très clair sur ce qu'on souhaite lorsqu'on va chez le coiffeur, on a une idée souvent mais pas forcément une idée très précise ou alors on a pas de support physique pour illustrer ce qu'on veut exactement. Les coiffeurs, ils sont comme tout le monde, ils ne sont pas devins et ils n'ont pas la faculté de savoir ce que veux exactement leurs clients s'ils ne sont pas assez clair dans leur demande. Si on leur dit pas qu'on veut ci ou ça, ils ne peuvent pas l'inventer ni l'imaginer. 
_____ Réfléchissez deux minutes, si, par exemple, pour votre robe de mariée vous avez une idée très précise qui nécessitera de crée une pièce unique pour vous, si vous n'exprimez pas tout ce que vous voulez de façon claire au créateur, celui-ci ne pourra pas deviner que vous voulez une traîne comme ci, un bustier comme ça... Le coiffeur il est pareil ! Quand vous faites à manger, si on ne vous dit pas que pour faire une béchamel un faut faire fondre du beurre, ajouter une même quantité de farine puis ajouter du lait, vous l'auriez deviner? Non. Si on ne vous dit pas que pour casser l'acidité d'une sauce tomate il suffit d'ajouter un carré de sucre, l'auriez-vous deviner? Non plus. Si vous ne dites pas à votre coiffeur que vous ne voulez couper que 3 cm mais que vous voulez couper "ce qui est abîmer", comment voulez-vous qu'il devine qu'il ne faut en couper que 3? C'est exactement la même chose. 
_____ La prochaine fois que vous irez chez le coiffeur, pensez-y : soyez explicite et clair. Ils sont comme vous : pas devins mais humains. Leur but n'est pas de vous faire pleurer ou de vous massacrer les cheveux mais de satisfaire vos envies par rapport à ce que vous leur direz vouloir.



jeudi 2 avril 2015

Les TCA et moi.




Parce que il m'est trop difficile de vous en parler en vidéo.


_____ Bonjour, aujourd'hui, je viens vous parler d'un sujet quelque peu plus personnel qui était important de partager avec vous. Je voulais vous en parler en vidéo. Cependant après l'avoir tournée à 5 reprises, je n'arrive pas à être satisfaite de cette vidéo. Ni de son contenu, ni de la façon dont je m'exprime, ni de tout. Je pense que vous pourriez le comprendre pourquoi : ce sujet est un sujet très très difficile pour moi a abordé, a expliqué, a relaté. Pourquoi? Car cela me touche profondément et explique bon nombre de mes blessures or il m'est difficile d'en parler, de me livrer, d'oser reconnaître mes faiblesses les plus profondes.Alors aujourd'hui, j'ai décidée de vous raconter mon histoire, de vous parler de mes Troubles du Comportement Alimentaire et de vous expliquer ce qui m'a aidé, aux pires moments à m'en sortir.
_____ Commençons par le commencement. Il faut savoir que depuis mon plus jeune âge j'ai toujours été extrêmement mince, maigre même. j'avais la peau sur les os littéralement. Je n'avais pas de problème particulier avec la nourriture, je mangeais peu, effectivement mais cela n'avait jamais été alarmant étant donner que ma courbe de poids n'a jamais été en dessous de la "moyenne". J'étais tout le temps à la limite mais jamais en "sous-poids". J'étais difficile, c'est vrai, mais au final ça ne posait pas réellement de problèmes. De toute façon, faisant énormément de gymnastique par semaine, je n'avais pas vraiment le choix de manger énormément de féculents. Mais alors que j'ai fais mon entrée en 6ème tout à commencer à se casser la gueule. J'ai appris grâce à mon médecin que je n'avais pas pris le moindre centimètre durant un an, il fallait que je cesse le sport et de toute urgence. J'avais plus le droit qu'aux 4h obligatoire au collège + 2h de natation dans la semaine et mon heure d'équitation hebdomadaire. Je suis donc passée brutalement d'environ 15h de sport par semaine (minimum) à 7h au maximum. Autant vous dire que cela m'a fait un choc et m'a profondément touchée. Mais cela n'a pas crée un réel problème, en dehors d'un sentiment de vide immense dans ma vie. Mais tout ce qui a déclencher mes TCA a été un autre événement. Pourquoi je vous ai raconter tout ça? Car ce passé de gymnaste à des conséquences sur mon rapport à la nourriture.
_____ J'étais en 6ème quand j'ai commencée à me faire vomir. Quelques semaines après la fin de la gymnastique. Mais cela n'y étais pas liée. Cela a été le résultat de gros problèmes à l'école avec deux garçons qui m'avaient pris comme bouc émissaire. Ça s'est transformer en torture quotidienne. Harcèlement, menaces, coups... J'ai vécue tout ça au quotidien, durant un an et demi. Très vite, j'ai commencée à me faire vomir dans un unique but : Si je vomissais mes parents se diraient que je serai malade et donc je n'irais pas à l'école et donc je n'aurais pas à subir ça. mais cela n'a pas vraiment marcher, pourquoi? Car je cachais sous des vêtements devenus trop grands pour moi mon corps devenu encore plus maigre. Je cachais mes mains à mes parents et mes amis, je leur cachais les marques dans ma peau de ce que je vivais mais aussi de ce que je me faisais subir. Je n'étais pas bien. Je mangeais de moins en moins, je maigrissais à vue d'oeil et je me détruisais toute seule alors qu'au collège les choses empirées. Notamment après un dépôt de plainte au commissariat contre les deux concernés, au moment où enfin j'ai avouée à mes parents tout ce qui se passait courant mon année de 5ème alors que cela faisait presque un an déjà que je me torturais et subissais tout ça. Mais je ne le voyais pas comme une souffrance ce que je me faisais mais comme un moyen de contrôle, j'avais l'impression de contrôler enfin une chose dans ma vie alors que tout commençais à mal tourner. 
_____ Un jour ma maman m'a emmener chez notre médecin de famille afin qu'on en discute. Je devais en parler, parler de mon problème. Elle m'a aussi donné un livre qui depuis ne m'a jamais vraiment quitter : Jour Sans Faim de Lou Delvig (Lou Delvig est un pseudonyme, le livre est réédité sous le vrai nom de l'auteur : Delphine de Vigan ). Ce livre raconte l'histoire d'une jeune femme, anorexique, comme moi à l'époque, devenue un vrai sac d'os au point d'être hospitalisée pour qu'on lui réapprenne à manger, qu'elle reprenne du poids, obligée de mentir à la fin pour sortir enfin... J'ai réalisée à l'aide de ce livre et de la discussion avec le médecin que je ne voulais pas en arriver là. Jamais. Alors j'ai recommencée à manger, je me suis remplumée. Et nous avons déménager.
_____ Le déménagement a été une délivrance, je n'avais plus mes bourreaux avec moi au quotidien à l'école, mais... J'avais commencée à apprendre à manger. Et je vivais alors un mal-être : L'adolescence. Mon corps à commencé à changer, surtout mes hanches qui se sont élargies. Et je l'ai mal vécu. Pourquoi? Car je ne me reconnaissais plus dans mon miroir. La fille que je voyais, ce n'étais pas moi. Je ne me sentais pas bien dans ma peau. Alors j'ai commencé à chercher du réconfort. Et ce réconfort je l'ai trouvé dans la nourriture. Les gâteaux, le nutella, les biscuits apéro... Tout y passait tant que c'était gras, sucré ou salé. Sauf que j'ai commencée à prendre du poids et alors à devenir bouboule. En prime, les abdos joliment conservé malgré mon arrêt du sport et mon anorexie, commençaient à disparaître. Dans les yeux de ma famille, je voyais aussi que la fille qu'ils voyaient n'était pas celle dont ils avaient l'image en tête, à cause de mon passé de gymnaste, ils avaient encore en tête le corps de la petite fille qu'on surnommait la crevette ou la puce à cause de son petit gabarit. Alors, j'ai continuer à chercher ce réconfort dans la nourriture mais en culpabilisant. Alors je me suis mise à me faire vomir à chaque fois que je mangeais trop. Cette fois-ci je n'en ai jamais parler à personne avant des années. Je ne sais même pas si ma famille a réalisé que j'avais replongé dans mes problèmes. Mais c'est en faisant du tri dans mes affaires que je suis retombée sur LE livre. Et je l'ai relu. Cela m'a rappeler ce que je risquais à continuer. Et une nouvelle fois, la peur m'a fait arrêter. 
_____ Le lycée s'est passé sans "trop" de problème. J'avais parfois des crises mais jamais de façon répétée comme mes vraies périodes de boulimie/anorexie. Mon année de CAP aussi a été correcte, bien que je trouvais aussi très souvent le réconfort dans la nourriture dés que ça n'allait pas, sans me faire vomir pour autant. Pour il y a eu cette année "vide" entre mon année de CAP et celle de mon entrée à la fac qui a été très très difficile avec mes parents où je suis retombée dans mes travers durant quelques semaines. Jusqu'à LA rencontre. Cette rencontre qui m'a sauvée sans qu'il ne le sache au début. 
_____  Je ne le nommerai pas mais il m'a aidé. Il est vrai que cela n'a pas tout réglé, mais à chaque fois que je me jetais sur de la nourriture que j'y prenne ou pas du plaisir, et ce encore aujourd'hui, j'ai toujours pensé à lui pour ne pas me mettre les doigts au fond de la gorge. Il m'est arrivée quelque fois que ça ne suffise pas alors je pensais à ce livre, à ce que je risquais si je me laissée entraîner, et cela m'empêchais de le faire. 
_____ Cependant, tout n'est pas réglé. Oui, je ne me fais plus vomi mais j'ai toujours ce besoin de compenser par la nourriture. Que se soit en cas de baisse de moral, en cas manque affective, en cas de grosse fatigue, de ras le bol... Mais il m'a fallut 10 ans à souffrir de problèmes alimentaire pour reconnaître une chose : Je suis malade. Je n'arrivais pas à me l'avouer avant. Je me refusais à l'admettre. mais je suis malade. En juillet 2014, j'ai voulue me lancée dans un régime, il n'a pas eu l'effet prévu c'est à dire me faire perdre du poids. Mais il m'a permis une chose ; admettre ma maladie, en parler à une personne extérieur et surtout apprendre à lutter contre mes envies de nourriture. IL m'aidait déjà et m'aide toujours. Mais je tente désormais aussi de me rappeler que je dois, que je suis capable, de me contrôlée seule. 
_____ A l'heure actuelle, au jour où j'écris, c'est à dire de 2 avril 2014, je vous dirais que clairement j'ai de fortes périodes de détresse alimentaire où toute nourriture qui me passe sous la main fini ingurgité avant que j'ai le temps de dire "ouf". Je ne cacherais pas que ces dernières semaines j'ai très souvent eu envie de m’enfoncer deux doigts au fond de la gorge car je suis très fatiguée, quelques peu stressé et anxieuse (soucis personnels, fin d'année donc partiels qui approchent, mon opération des dents de sagesse également...) et donc j'ai tendance à énormément compenser et je peux le dire de façon évidente que j'ai due prendre pas mal de poids suite à ça mais en même temps avec les "beaux jours" (ouais... c'est vite dis ça) qui arrivent je suis déjà tentée de ma gavée de fruit de printemps et d'été, de salades composées... Qui devrait m'aider à perdre un peu mais ce n'est pas mon objectif premier puisque je cherche avant tout à contrôler mes pulsions et à me soigné. Aujourd'hui, je sais que je suis malade et je sais aussi que rien ne me soignera pour l'instant puisque la cause est le manque affectif et que cela ne se résoudra pas comme ça mais je sais que cela peut se soigné et je sais comment bien qu'à l'heure actuelle je n'ai pas accès à mon "remède".
_____ Quelles sont mes solutions? Selon moi, la base est déjà d'admettre qu'on est malade. Pourquoi? Car bien que ce ne soit pas une maladie physique comme un rhume ou une grippe, souffrir de TCA c'est être malade. Il n'est pas simple de le reconnaître, mais l'admettre est, d'après moi, un pas vers la guérison. En parler aussi aide. En parler à quelqu'un qui ne nous jugera pas, qui saura nous apporter son soutient en cas de besoin. Que se soit un psy, un médecin, une diététicienne, un ou une ami(e)... Bref, quelqu'un extérieur à la famille qui pourra devenir votre soutient, a qui vous pourrez parler de ça en cas de besoin. Après, il n'y a pas de miracle, il faut de la volonté pour s'en sortir et surtout identifier la raison de nos problèmes (physique, mentale...) afin de trouver la solution. Mais sachez aussi que si vous parvenez à trouver ce livre, lisez le. Cela vous aidera surement. 


vendredi 9 janvier 2015

Ce 7 janvier 2015 a été mon 11 Septembre 2001. #JeSuisCharlie.



Parce qu'il me semble important d'en parler.


_____ Ce n'est pas nouveau, vous le savez je pense, j'aime réagir sur certaines choses qui se passent dans le monde mais aussi vous faire part de mes états-d'âmes concernant certaines choses. Et aujourd'hui j'ai envie de réagir sur le drame qui s'est déroulé le 7 janvier 2015. Drame qui n'a pas put vous échapper, à moins que vous viviez dans une grotte (et dans ce cas là je suppose que vous ne liriez pas cet article). Pour résumé les faits, un attenta à été commis au siège de la rédaction du journal charlie hebdo par deux frères agissant sous les ordres de "Allah" en tant qu'islamistes radicaux. Ils ont tués 11 personnes avant d'abattre dans la rue et de sang froid un policier qui après avoir reçu plusieurs balles et être tombé au sol les a supplié de l'épargné mais non, cet homme à reçu une balle dans le crâne. Suite à cela s'est engagé une chasse à l'homme et à l'heure actuelle, ils sont encerclé et coincé dans une entreprise où ils ont pris en otage les personnes y travaillant, tout du moins au moins une personne et des négociations ont/vont avoir lieu. De l'autre coté, hier, jeudi donc, une femme flic a été assassinée par une connaissance de l'un des deux frères avant que ce même assassin aille aujourd'hui prendre en otage un supermarché casher où des femmes et des enfants se trouvaient. Et si je ne me trompe pas un autre attentat à Vincennes a eu lieu (mais ayant un doute je préfère éviter de m'avancer -et je n'ai pas envie de rallumer ma télé pour encore entendre des atrocités-). Bref, des atrocités ont eu lieu, des actes barbares, un massacre, une tuerie... Bref, appelez ça comme vous le souhaiter cela revient au même. 
_____ Je vous partage mon point de vu car j'ai besoin de l'exprimer. Si cela ne vous intéresse pas, que vous souhaitez lancer des débats qui n'ont pas lieu d'être, tenir des propos méchants, je vous demande de passer votre chemin. Merci.
_____ A l'heure actuelle, que puis-je dire en dehors de "J'ai peur"? Oui, dire cela se serai dire "oui ils ont gagné". Peut-être. Surement. Mais j'ai peur. Peur pour l'avenir, Peureur pour l'ensemble du monde, Peur pour les musulmans ou les personnes d'origines maghrébines qui pourraient se faire attaqué alors qu'ils n'y sont pour rien, Peur pour mes amis qui sont sur Paris, Peur de voir la situation du monde aller de pire en pire, Peur de voir une nouvelle guerre mondiale éclatée car plus le temps passe plus je me dis que c'est ce qui nous pends au nez. Mais je suis aussi Heureuse. Heureuse de voir que tout le monde (ou presque) arrive à s'unir en oubliant ses divergentes d'opinions en tout genre sous une même bannière #JeSuisCharlie, Heureuse de voir que cet acte barbare touche le monde entier et que des personnes même à l'autre bout du monde se mobilise aussi pour nous et nous soutiennent, alors même qu'ils ignorent ce qu'est Charlie Hebdo et qu'ils ne n'avaient surement jamais entendu parler avant, Heureuse de voir que la majorité des gens se soutiennent entre eux contre ça. Mais je suis aussi Dégoûtée. Dégoûtée de constater que même face à un drame national, les politiciens sont prêt à tout pour être vu et se mettre en avant quoi qu'il arrive, Dégoûtée de constater qu'au lieu d'inviter tout le monde aux marches pour rendre hommages dimanches en se foutant de l'opinion politique des gens, certains décident d'exclure un parti politique à cause d'amalgames fait, Dégoûtée de constater que certains, quoi qu'il arrive seront incapable de ne pas faire d'amalgame entre Terrorisme et Religion. Et surtout, je suis Choquée. Choquée de voir que pour des dessins des gens sont capables de tués, Choquée de voir un journal traité d'Islamophobe alors que ce journal est un journal caricatural qui traite de tous les sujets de société et caricature tout, que se soit les hommes politiques, les personnages publics, les faits d'actualité ou encore la religion, Choquée de voir des gens dire "c'était mérités" alors que nous sommes qui nous pour dire que 12 personnes méritaient de mourir ainsi? Choquée de voir les gens dire "encore et toujours les mêmes, les musulmans sont tous des terroristes" parce que nous, ce n'est pas une religion le terrorisme. 
_____ Mais aussi je me pose une question : Combien de mort faudra-t-il encore pour que les Nations Unies s'unissent pour mettre fin à la menace mondiale qu'est l'Etat Islamique? Attention, je n'incite ni à la haine, ni au meurtre. Je demande juste la justice et la paix. Cela fait des mois qu'on nous parle presque quotidiennement des problèmes en moyen-orient engendrer par l'Etat Islamique, alors quand? Quand les nations unies vont enfin se décidées à agir pour qu'on s'occupe de la menace que cela représente? Car l'Islamisme n'est pas l'Islam. Ce n'est qu'une version mauvaise, incitant uniquement à la haine et meurtrière de l'Islam. Et encore, je n'arrive pas à associer celui à l'Islam.
Je tenais à finir cet article en rappelant une nouvelle fois qu'il ne faut pas faire l'amalgame mais aussi que dire "Je suis Charlie" ce n'est pas juste un soutient au journal qu'est Charlie Hebdo mais c'est surtout revendiquer qu'en France nous sommes un pays libre avec des droits et des libertés fondamentales comme la liberté d'expression et qu'elle ne doit pas être bafouée de la sorte mais défendue. Que la France est une république démocratique et que cela n'est pas du vent. #JeSuisCharlie.